Spécialités: Analyse biologique - Le promoteur: Hospices Civils de Lyon (HCL)

Etude MMRD : étude comparant trois méthodes biologiques pour le suivi de la maladie chez des patients ayant un myélome multiple. Le myélome multiple est un cancer qui se développe à partir des cellules du sang formées dans la moelle osseuse. Il prend naissance dans les plasmocytes, qui sont un type de globules blancs fabriquant des anticorps pour aider l’organisme à combattre les infections. Le traitement de première ligne de ce type de cancer est une chimiothérapie et consiste à administrer des médicaments anticancéreux ayant pour objectif d’éradiquer les cellules cancéreuses. Il est nécessaire au cours du traitement de vérifier son efficacité en évaluant la maladie résiduelle, c’est-à-dire la persistance de cellules cancéreuses. Les techniques existantes aujourd’hui comme l’immunophénotypage ou le séquençage sont peu sensibles donc peu fiables. Une technique innovante, la quantification des cellules tumorales circulantes dans le sang, pourrait être supérieure à celle des deux autres méthodes pour évaluer la maladie résiduelle. L’objectif de cette étude est de comparer les trois méthodes de suivi et d’en déterminer la plus sensible, chez des patients ayant un myélome multiple Aucune modification des modalités de prise en charge ne sera effectuée au cours de cette étude. Des prélèvements sanguins et de moelle osseuse seront réalisés, les paramètres cliniques et biologiques seront recueillis dans le cadre normal de la prise en charge du patient. Les patients sortiront de l’étude en cas de progression de la maladie ou survenue de toxicité i nécessitant une interruption de traitement. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre pour leur pathologie.

Essai ouvert aux inclusions

Étude MUCO-HPV : étude évaluant la prévalence du potage du papilloma virus humain (HPV) et des dysplasies cervicales, chez des femmes ayant la mucoviscidose. Le cancer du col de l’utérus a touché en France 3 028 femmes en 2012. Le principal facteur de risque est l’infection à papillomavirus humain (HPV) transmise par voie sexuelle. Le dépistage par frottis et la vaccination HPV sont des préventions efficaces contre le cancer du col. Chez les femmes transplantées, des fréquences élevées de portage d’HPV et de lésions précancéreuses ont été décrites, liées à l’utilisation de traitements immunosuppresseurs. L’objectif de cette étude est de déterminer la prévalence du portage HPV au sein d’une cohorte de femmes atteintes de la mucoviscidose. Lors de la consultation, un examen clinique avec frottis cervico-vaginal en phase liquide sera réalisé. En cas de frottis normal et de recherche d’HPV négative, la patiente ne sera pas revue dans le cadre de l’étude et les modalités de surveillance habituelle seront appliquées pour son suivi ultérieur (frottis tous les 3 ans chez les non transplantées, frottis annuel chez les transplantées). En cas de frottis initial anormal et/ou de test HPV initial positif, le médecin suivra les recommandations de l’ANAES 2002 et CNGOF 2007 et dans certains cas réalisera une colposcopie. Les patientes seront revues en consultation de gynécologie tous les 6 mois pendant la durée de l’étude pour réalisation d’un frottis, associé à un test HPV. La durée du suivi sera selon le moment d’inclusion dans l’étude au minimum de 12 mois, et au maximum de 24 mois.

Essai ouvert aux inclusions

Etude ChemRad : étude de cohorte visant à déterminer si des profils enzymatiques de réparation de l’ADN sont associés à une réponse aux traitements par radiothérapie et par chimiothérapie chez des patients ayant un cancer des voies aéro-digestives supérieures (ORL). [essai clos aux inclusions] Les cancers épidermoïdes sont la forme la plus répandue de cancers des voies aéro-digestives supérieures (ORL). Le choix du traitement dépend entre autre du stade de la maladie. Les stratégies thérapeutiques peuvent mettre en jeu une intervention chirurgicale, chimiothérapie, radiothérapie, utilisées seules ou combinées. Aucune des stratégies existantes n’a prouvé sa supériorité à ce jour. Des biomarqueurs seraient utiles pour aider les médecins à choisir la meilleure stratégie thérapeutique en prédisant une réponse à la chimiothérapie et à la radiothérapie. Ces traitements exercent leur action en induisant des erreurs au niveau de l’ADN des cellules tumorales du patient et seraient à l’origine de résistance au traitement. L’analyse des voies de réparation de l’ADN impliquées dans la résistance induite par la chimiothérapie ou la radiothérapie pourrait offrir une bonne stratégie pour identifier des biomarqueurs ou des indicateurs de réponse au traitement. L’objectif de cette étude est de montrer l’existence d’un lien entre le profil enzymatique des systèmes de réparation de l’ADN et la réponse aux différents traitements de radiothérapie ou de chimiothérapie chez des patients ayant un cancer ORL. Des biopsies tumorales sous anesthésie locale à l’inclusion, au 21ème jour de traitement et cas de récidive ou de traitement inefficace seront réalisées spécifiquement pour l’étude. Des prélèvements sanguins à l’inclusion, au 2ème jour, 5ème jour en cas de traitement par chimiothérapie ou au 6ème jour en cas de traitement par radiothérapie seront réalisés spécifiquement pour l’étude. Une étude complémentaire sera aussi réalisée et des prélèvements supplémentaires seront effectués au 21ème jour de traitement et en cas de récidive ou de traitement inefficace. Les patients seront suivis tous les 2 mois pendant la 1ère année puis tous les 3 mois selon les pratiques habituelles du centre. Des visites supplémentaires dans le cadre de l’étude seront effectuées à 4 mois, 1 an et 1 an et demi et jusqu’à 2 ans suivant la fin du traitement.

Essai clos aux inclusions

Étude ONCOPRO : étude évaluant la valeur prédictive de la progastrine lors du diagnostic et sa cinétique pendant le traitement chez des patients ayant un cancer. Les cancers résultent d'un dysfonctionnement au niveau de certaines cellules de l'organisme. Celles-ci se mettent à se multiplier de manière anarchique et à proliférer, d'abord localement, puis dans le tissu avoisinant, puis à distance où elles forment des métastases. Le traitement du cancer est adapté en fonction de chaque situation. Le choix d'un traitement ou d'une combinaison de traitements dépend de plusieurs facteurs, le type de cancer, le degré d'extension du cancer, la présence d'éventuelles autres maladies, l'âge de la personne, l'état général de la personne. Il existe différents traitements du cancer, la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, l’hormonothérapie, l’immunothérapie et les thérapies ciblées, ils peuvent être utilisés seuls ou associés entre eux. La progastrine est une protéine produite par certaines cellules de l’estomac, qui la transforme en gastrine, une hormone indispensable à la digestion. Lorsqu’il y a une tumeur, la progastrine est sécrétée par les cellules tumorales et devient détectable dans le sang. Elle favorise la survie et le développement des cellules souches cancéreuses à l’origine de la tumeur. La progastrine devient donc un marqueur diagnostique et prédictif de choix pour le suivi de l’efficacité des thérapies mises en oeuvre. L’objectif de cette étude est d’évaluer la valeur prédictive de la progastrine lors du diagnostic et sa cinétique pendant le traitement chez des patients ayant un cancer. Un prélèvement sanguin sera réalisé, pour le dosage de la progastrine par méthode ELISA. Un prélèvement supplémentaire sera effectué afin de mesurer des marqueurs tumoraux spécifiques aux différents types de cancer. Les prélèvements seront réalisés tous les 6 mois ou toutes les 3 semaines pour les patients traités par chimiothérapie et tous les 6 mois pour les patients en suivi. Les patients seront suivis pour une durée maximale de 5 ans après le début de l’étude en l’absence de progression de la maladie.

Essai ouvert aux inclusions

Etude ChemRad : étude de cohorte visant à déterminer si des profils enzymatiques de réparation de l’ADN sont associés à une réponse aux traitements par radiothérapie et par chimiothérapie chez des patients ayant un cancer des voies aéro-digestives supérieures (ORL). Les cancers épidermoïdes sont la forme la plus répandue de cancers des voies aéro-digestives supérieures (ORL). Le choix du traitement dépend entre autre du stade de la maladie. Les stratégies thérapeutiques peuvent mettre en jeu une intervention chirurgicale, chimiothérapie, radiothérapie, utilisées seules ou combinées. Aucune des stratégies existantes n’a prouvé sa supériorité à ce jour. Des biomarqueurs seraient utiles pour aider les médecins à choisir la meilleure stratégie thérapeutique en prédisant une réponse à la chimiothérapie et à la radiothérapie. Ces traitements exercent leur action en induisant des erreurs au niveau de l’ADN des cellules tumorales du patient et seraient à l’origine de résistance au traitement. L’analyse des voies de réparation de l’ADN impliquées dans la résistance induite par la chimiothérapie ou la radiothérapie pourrait offrir une bonne stratégie pour identifier des biomarqueurs ou des indicateurs de réponse au traitement. L’objectif de cette étude est de montrer l’existence d’un lien entre le profil enzymatique des systèmes de réparation de l’ADN et la réponse aux différents traitements de radiothérapie ou de chimiothérapie chez des patients ayant un cancer ORL. Des biopsies tumorales sous anesthésie locale à l’inclusion, au 21ème jour de traitement et cas de récidive ou de traitement inefficace seront réalisées spécifiquement pour l’étude. Des prélèvements sanguins à l’inclusion, au 2ème jour, 5ème jour en cas de traitement par chimiothérapie ou au 6ème jour en cas de traitement par radiothérapie seront réalisés spécifiquement pour l’étude. Une étude complémentaire sera aussi réalisée et des prélèvements supplémentaires seront effectués au 21ème jour de traitement et en cas de récidive ou de traitement inefficace. Les patients seront suivis tous les 2 mois pendant la 1ère année puis tous les 3 mois selon les pratiques habituelles du centre. Des visites supplémentaires dans le cadre de l’étude seront effectuées à 4 mois, 1 an et 1 an et demi et jusqu’à 2 ans suivant la fin du traitement.

Essai ouvert aux inclusions